Pourquoi est-il utile de retoucher ses photos ou ses images ?
Vous avez surement déjà perdu beaucoup de temps à essayer de retoucher des photographies, des images, etc.. dans le but de les stocker, de les imprimer ou encore de les envoyer par mail. Pour commencer et jouer les candides, pourquoi est ce nécessaire de retoucher des images ?
Au delà du plaisir d’obtenir une belle image, de la rendre plus réaliste, de vouloir faire mieux ressortir les couleurs, ou même de vouloir la stocker, la faire développer, ou l’envoyer sur Internet, les motifs de de retouches sont multiples et courants. On va distinguer en gros deux types de retouches : la retouche artistique, visant à améliorer la qualité et l’esthétique général de l’image, et la retouche technique, qui elle va permettre d’adapter l’image à un autre support, à la réduire pour qu’elle puisse être envoyée à un correspondant via Internet, ou encore de la conditionner à une ligne d’impression chez votre imprimeur préféré. Dans les deux cas, il faut savoir ce qu’on veut faire et vers quoi on destine justement l’image en question.
Pour nous faire une idée, prenons un rapide exemple. Après avoir réalisé une série de photos de famille, vous rentrez chez vous et vous décidez d’ouvrir vos photos afin de vérifier la qualité de vos fichiers. Et là stupeur ! Vous avez omis d’enclencher le système anti-yeux rouges et certaines personnes ont les yeux réfléchissants ! Vous allez donc devoir retoucher les yeux de ces personnes pour atténuer cet effet. On est dans la retouche artistique. Une fois cette tache effectué, vous devez envoyer une partie de ces photos à un membre de la famille. Et là, problème ! Lorsque vous glissez votre image en pièce jointe, votre messagerie vous indique que le fichier de votre photo est trop volumineux, et donc il ne peut pas être envoyé. Il va donc falloir réduire sa taille et le poids du fichier, et optimiser votre photo. Nous sommes ici alors dans le cadre d’une retouche technique.
Les images ont donc des « natures » différentes. Pour mieux expliquer ces différences, gardons en tête ces 4 termes : la dimension de l’image, sa résolution, son mode de couleur, et son format. Ce sont les grands 4 paramètres qui vont définir la nature ou la finalité de l’image. Détaillons les si vous le voulez bien…
La dimension de l’image, c’est en gros sa largeur et sa hauteur. Ces valeurs sont définies soit en pixel pour l’affichage sur un écran, soit en mm ou en cm pour une image qui va être imprimée. Vous voyez déjà que les unités de mesure ne sont pas les mêmes. Bien sur, le plus ces valeurs seront importantes, le plus l’image sera grande. Concernant la résolution : une image est en réalité un assemblage de points de couleurs, très petits et très serrés, qui composent l’image. Le plus il y aura de points dans un espace défini, le plus l’image sera précise, mais aussi le plus le fichier contiendra d’information, donc sera lourd. La quantité, le mélange et la disposition de ces points, à l’écran ou sur un support, donneront par assemblage chromatique les couleurs et leur nuance. On parle alors de résolution de l’image, déterminée par une valeur en Dpi (Dot per inch ou points par pouce, on trouve aussi points par centimètre) Maintenant, place au mode de couleur : les 4 grands modes de couleurs sont les suivants : RVB, CMJN, LAB et Niveau de gris.
Le RVB signifie Rouge Vert Bleu : c’est le mode de l’affichage écran par excellence. Chaque couleur est composée d’un assemblage de ces 3 couleurs primaires. Il permet d’avoir plusieurs millions de couleurs différentes à l’écran.
Le CMJN signifie Cyan Magenta Jaune Noir : c’est le mode de couleur Imprimerie dans lequel les images doivent être converties pour passer sur les chaines d’impression, contenant chacune ces 4 couleurs d’encre. Vous remarquerez que vos imprimantes disposent aussi de ces 4 couleurs, donc en théorie (peu de personne le font) vous devriez imprimer vos images en CMJN. La différence avec le RVB est surtout visible dans la saturation des couleurs, puisque les mélanges sont toujours plus sombres qu’une couleur pure à l’écran.
Le mode LAB repose sur la perception des couleurs par l’œil humain. Il sert surtout à la conversion d’un mode à un autre et dans l’éclairage. Et enfin le niveau de gris qui, comme son nom l’indique, compose une image en point noirs plus ou moins grands et plus ou moins rapprochés. Donnant un effet « noir et blanc ».
Les formats sont en gros les types de fichiers d’image que vous obtenez (BMP, GIF, TIFF, PNG… et le très connu JPG dit JPEG) il s’agit d’un algorithme qui code l’image en valeurs et en positions de ses points. Le fait de compresser une image va donc jouer sur ces paramètres et donc diminuer le poids d’un fichier en ayant conscience qu’on dégrade une partie des informations contenues dans l’image initiale.
Et pour retoucher facilement, rien de tel que des outils logiciels comme Photoshop pour le plus connu, mais aussi le plus complexe. Bon nombre de concurrents sont aussi plus simples d’utilisation. Vous avez aussi des sites « en ligne » qui optimisent vos images automatiquement selon ce que vous souhaitez faire : vous envoyez votre image, le site la traite et vous la re-téléchargez dans la foulée. Ceci est notamment pratique pour optimiser le poids d’une image avant son envoi sur internet. Pour trouver ces sites, tapez simplement « redimensionner photo en ligne » sur Google.
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